A l’occasion de cette rentrée 2020 particulière, 408 étudiants ont repris le fil de leur scolarité au sein de l’ESB. Engagée dans une pédagogie qui place l’expérimentation des sciences et technologies du bois et des matériaux biosourcés au cœur de ses enseignements, l’école d’ingénieurs a privilégié une reprise essentiellement en présentiel, dans le strict respect des mesures sanitaires. Trait d’union entre les étudiants et le monde de l’entreprise, l’ESB mise cette année sur l’individualisation des parcours et la polyvalence des compétences.

100% des étudiants en alternance ont trouvé une entreprise d’accueil avant la reprise des cours

Tournée vers le bois et les matériaux biosourcés, l’ESB accueille cette année 408 étudiants au sein des différentes formations qu’elle propose : deux BTS, un Bachelor lancé l’année passée, trois licences professionnelles, son parcours ingénieur et un Mastère spécialisé inauguré la semaine passée.

Début septembre, ce sont 185 nouveaux étudiants qui ont découvert l’école.

Arnaud Godevin, son directeur, se dit satisfait de ce début d’année : “Malgré la fin d’année très particulière que nous avons connue, la rentrée se passe dans de bonnes conditions. Nous avions quelques interrogations concernant le recrutement : pour la première fois, les oraux prévus dans le cadre du concours d’entrée ont été annulés et la découverte de l’école qui se faisait à cette occasion n’ont pu être organisés. Malgré cela, nous sommes satisfaits de notre sélection et des profils qui nous ont rejoints. Preuve que le bois et les matériaux biosourcés attirent les jeunes générations et représentent des alternatives crédibles pour bâtir un avenir durable. ”

Pour accueillir ses étudiants, l’ESB a fait le choix d’une rentrée essentiellement en présentiel.

Arnaud Godevin complète ainsi : “Le bois, le lin, le chanvre sont des matériaux qu’on ne peut pas comprendre à travers un écran. Pour se les approprier et mesurer l’ensemble de leurs applications, les étudiants ont besoin de les toucher, de les examiner de près. Nous avons donc privilégié une rentrée essentiellement en présentiel avec, forcément, des consignes strictes et adaptées à la situation. Je tiens par ailleurs à souligner que le monde de l’entreprise s’est particulièrement mobilisé pour permettre à nos étudiants de mener à bien leur parcours : malgré la situation économique complexe, 100% de nos alternants ont trouvé une structure d’accueil avant la reprise des cours.”

L’ESB mise sur l’individualisation des parcours pour valoriser le capital des étudiants

Chaque étudiant intègre l’école avec un capital, une histoire. Pour valoriser les acquis, l’ESB a mis en place plusieurs tests de positionnement qui permettent d’ajuster certains enseignements par rapport au niveau acquis par l’étudiant. C’est le cas pour la bureautique, l’anglais ou le français.

Par ailleurs, l’ESB a fait évoluer la maquette pédagogique de son parcours ingénieur. Au cours de sa scolarité, un étudiant peut ainsi faire le choix d’une majeure, de deux mineures et de 6 enseignements électifs.

Ce parcours “à la carte” permet à l’étudiant d’affiner son profil de compétences en fonction de ses objectifs professionnels en lui donnant une teinte à dominante construction, production ou commerce. Les mineures, qui débutent lors de la deuxième année, donnent ainsi la possibilité de se spécialiser mais aussi de conjuguer les enseignements afin de construire une double compétence.

Les enseignements électifs (durée : une quinzaine de jours) sont aussi l’opportunité d’une découverte des nouvelles technologies telles que la réalité virtuelle, la robotique ou l’utilisation d’un drone pour modéliser une forêt et mesurer la vitalité de son écosystème. Ils permettent également d’entrevoir de nouvelles perspectives comme celle de l’entrepreneuriat.

L’économie circulaire : une passerelle pour faciliter l’accès des étudiants à des secteurs d’activités très variés

En juin 2019, l’ESB dévoilait son nouveau projet d’établissement, désormais élargi aux matériaux biosourcés auxquels appartient le bois.

L’objectif : explorer le potentiel de l’économie circulaire et former des professionnels capables d’accompagner la transition des entreprises vers un modèle plus vertueux et respectueux de l’environnement.

L’économie circulaire représente aujourd’hui 600 heures de cours réparties au cours des trois années du parcours ingénieur et 24 des 180 crédits qui permettent la validation du diplôme.

Le futur ingénieur ESB sera par exemple formé à la conception de composites biosourcés qui associent des matériaux d’origines végétale et peuvent être utilisés dans l’industrie automobile par exemple. Il apprendra également à intervenir sur le bilan carbone d’une entreprise en analysant le cycle de vie d’un produit pour optimiser ses qualités et prendre en compte ses faiblesses.

Grâce à cette nouvelle orientation, l’ESB met en valeur le bois et les matériaux biosourcés, des ressources naturelles renouvelables, réutilisable et recyclage et construit, pour ses étudiants, des passerelles vers de nombreux secteurs d’activité (le textile, les transports notamment).